vendredi 11 mai 2012

Ne me demande pas pourquoi, je sais que c'est toi, c'est tout.

16 Décembre 2009. Ce jour où tu as décidé de faire de moi une princesse, avec mon cœur écorché vif. J'avais le cœur en lambeau mais tu n'as pas perdu espoir. J'avais arrêté de croire en l'être humain, encore plus aux mecs. Je voulais t'en faire baver, je voulais que tu crèves tant moi j'avais mal. Mais t'es resté patient... Tu savais que mon cœur et ma tête n'étais plus en France depuis longtemps, et qu'il fallait que je retourne en Guyane, et je t'en parlais. Je savais éperdument que ça te faisais mal, je voulais cruellement que tu tente de me retenir. Même si je serais partie parce que mon billet était pris et que je devais partir pour la gendarmerie... 
Alors ce 11 janvier, sur le tarmac de l'aéroport, tu me disais que tu allais faire un attentat à la bombe.. Je me souviens encore « mesdames, mesdemoiselles, messieurs, pour des soucis techniques, notre avion va prendre du retard au décollage » Je te retranscrit ça en sms, et tu te marres, tu me répètes encore que ta porte m'est ouverte, que tu me laisse le lit et que tu prend le canapé. Petit naïf, tu crois vraiment que mon attirance aurait fait que je passe une nuit dans la même pièce que toi, sans t'avoir dans mon lit ? Enfin, le tien en l’occurrence... L'avion décollera avec 2h de retard... J'arrive en Guyane. L'avion se pose, 1ere chose : allumer mon téléphone. Et là, 5 messages... Qui dis que je vais te manquer, que tu ne sais pas quand on se reverra, mais que tu es là, dans ta froideur bretonne, à m'attendre...Et que tu m'attendra, peu importe le temps que je mettrai pour revenir.
Moi, j'ai juste envie de me consacrer à ma carrière. Laisse moi être gendarme, laisse moi aller mal, laisse moi me brûler les ailes, n'essaie pas de me retenir, tu vas me faire fuir... Mais toi tu t'accroches, tu cherches à savoir pourquoi, à savoir ce qu'il se passe. Je t'aime bordel. Je t'aime tellement que j'en crève. Je meurs d'envie de te le dire, mais comprend qu'on viens de me briser en 1000 et qu'un autre échec n'est pas le bienvenue. Tu me manques tellement que j'ai l'impression de crever tant ça fais mal. J'ai l'impression qu'a chaque couple que je croise, on m'arrache les poumons, et les tripes. Et tu sais quoi ? Tout ceux qui m'entourent s'en rende compte. Moi qui suit une putain de pudique avec mes sentiments, ils voient tous que mes yeux n'en ont que pour toi. Mais toi, vois-tu quelques choses ? 
Je me souviens de ce 14 février. Tu savais que j'aimais pas la St valentin, et pourtant « louloute, aujourd'hui, j'aurai dû passer à l'improviste chez toi et t'amener au resto. Ca paraît culcul, mais on se serait fait un McDo sur un rond point » Tu sais ce que je me suis dis à ce moment là ? Ce mec est pour moi ! Il me le faut. J'traverserai l'océan à la nage s'il le fallait pour t'avoir. Que tu soit à moi une bonne fois pour toute et qu'on arrête de se tourner autour comme des enfants inconscients. Sauf que j'étais sortie la veille, et j'étais minable. J'ai tout noyé dans la décadence,et tu t'es inquiété. Jusqu'à ce message : JE t'aime MELANIE, t'arrive à le comprendre ? T'arrive à croire que le jour où tes yeux verts ont croisé les miens, j'ai fondu ? J'ai fondu devant cette femme ado, me laisse pas dans l'indifférence, dis moi s'il faut que j'arrête. » Je me suis mise à pleurer. Pourquoi n'es tu pas arrivé avant ? Pourquoi tu ne m'a rien dis plus tôt ? « Pourquoi tu t'attaches ? Je suis une connasse finie qui te détruira. Tu le sais. Je vais te faire du mal, je vais te haïr, te faire souffrir, mais je vais tellement t'aimer... T'aimer à la haine, tout simplement. » Tu m'as appelé « je t'aime, tu comprend ? J'arrive pas sans toi, j'fais de la merde, j'y arrive pas, vraiment pas » et t'as raccroché.. 
Écoute moi, je veux pas te faire une déclaration incroyable, je veux juste te dire ce que mon cœur peut encore ressentir... Alors je me suis laissé périr. Je te sentais partir, alors qu'en fait tu allais venir, mais je savais rien. Et le verdict est tombé « mademoiselle, vous perdez trop de poids, soit vous vous reprenez, soit on vous hospitalise, il faut se nourrir » Toi tu comprenais que ça n'allais plus. Et pis la Gendarmerie..Ah la grande famille, ils m'en ont fait bavé, mais ça m'a renforcé... Pis ce 6 avril « Ce soir on fini plus tôt, quartier libre à la madeleine » je demande à mon frère de venir.. Et tu étais là. Toi. C'étais pas possible. « Qu'est c'que tu fou là ? » et je me suis mise à pleurer. Je suis faible, tu as vu comme tu peux m'écraser ? Comme devant toi je ne suis plus cette nana avec son gros caractère ? Tu m'as serré, tellement fort. Et tes lèvres, je m'en passe toujours pas, même 3 ans après. D'une douceur... Je t'ai pris entre mes mains « je t'aime, si tu savais comme je t'aime. Et t'entend ? Ecoute, c'est mon cœur qui bat. Tu vois, c'est pas du vent, je t'aime vraiment, sincérement » Tu es venu avec une idée bien en tête, me refaire vivre... Il y a 4 mois, j'avais 15kg en plus, tu as été choqué.. Déjà que mon m73 ne m'aider pas, mais avec un 36, encore moins... Je pouvais pas rentrer avec toi, pourtant l'envie était là, je te le disais, « comment faire sans tes bras ? Tu es à 8km de moi, et je ne peux rien faire » Tu étais là lors de ma remise de diplôme, et quelle fierté, 3 éme de ma promo, qui aurait pu mieux faire ? Qui s'en serait douté ? Je m'en foutais, tu étais là, avec tes yeux pleins de fierté, cette fierté qui ne t'a jamais quitté... On est rentré le 23 Avril, et le 24, j'étais enceinte, mais on l'a su qu'en Juin. C'était bon à tes côtés. Simple. Léger. J'étais bien...
 Et j'ai fais le choix de partir de cette « famille ». Pour toi. Pour nous. Notre enfant à naître. Je savais que tu serai l'homme de ma vie. Mais au fil du temps, tu n'es pas que ça. Tu es mon ami, mon meilleur ami, mon meilleur amant, mon meilleur mari, le meilleur père qu'il soit, mais surtout, le meilleur des hommes. Tu m'as fais revivre, et chaque jours à tes côtés est une joie plus qu'immense. Tu sais aussi bien que moi que malgré les engueulades, on arrivera jamais à se séparer. Parce qu'on connais la finalité, si on se sépare, l'un des deux meurt... Je suis ton oxygène, tu es mes poumons. On se complètent, on se contemplent, et on s'aiment. On s'aiment à s'en faire mal, mais c'est tellement bon d'avoir un mal d'amour pour toi.. Je t'aime, et je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à ce que mon esprit se sépare de mon corps pour rejoindre ton cœur.

1 commentaire: