lundi 4 juin 2012

"Tu sais mon fils, j'n'ai pas envie que tu grandisses, plus les années passent, plus on accumule les vices..."

J'ai tantôt la plume assassine, tantôt la plume câline, pleine de tendresse. Mais quand il s'agit de parler de toi, je ne sais la quelle choisir...
Une maman qui parle de son enfant serait plein de tendresse, plein de mots tendres. Est ce que j'ai la faculté de faire ça? Telle est la question.
Je ne suis pas ce genre de maman qui a préféré mettre sa vie professionnelle de côté quand son enfant est venue au monde, non, moi j'ai préféré assuré mes arrières, et j'en ai payé le prix fort. Mais après tout, on apprend de ses erreurs, non? Je sais juste une chose, maintenant que je suis à la maison, nous allons profiter mon amour.
Je ne vais pas retracer ma grossesse, puisqu'elle a été chaotique. Je pourrais raconter mon accouchement, parce que même 16 mois après, je m'en souviens encore dans les moindres détails, mais non, ce moment m'appartient, à moi, et à ton père. Tout s'est bien passé malgré une hémorragie et c'est le principal. Tu étais un beau bébé de 4kg360 et 53cm, pour un premier, t'as fais le passage...
Ce n'est pas évident de trouver les mots juste te concernant... Je pourrais dire que tu as été le bébé parfait, puisque tu m'as fait tes nuits dès la sortie de la maternité, tu étais un gros mangeur (90ml à 4 jours, 150ml à 1 mois, et 180ml le dernier bib)
Tu as maintenant 16 mois, et dans 4, tu aura le rôle le plus important dans ta vie d'enfant. Tu te rend compte de ce que je te fais subir? Je vais te mettre un bébé dans les pattes, cette petite poupée que tu te devra d'aimer, de chérir, et de protéger. Elle sera ta soeur, et tu devra la défendre, quand à l'école on l'embêtera. C'est une grosse responsabilité, mais je sais que tu t'en tirera haut la main. On le voit déjà, quand un enfant que tu ne connais pas se fait mal, tu vas vers lui et lui fait un bisou. Quand tu joues avec ta cousine de 4 ans, tu fais attention à tout ce qu'elle fait, et si elle se fait mal, tu lui fait une caresse sur la joue.
Je ne vais pas faire croire que tu es le bébé parfait, car ce n'est pas le cas. Tu as tes moments capricieux, tes moments "j'en fais qu'à ma tête"... Mais a côté de ça, j'aime tellement quand le matin tu saute sur le lit pour me faire un calin, quand le soir tu m'envoies un bisous, quand tu me sert fort dans tes bras...

J'ai toujours eut peur d'être mère, et en fait, je ne regrette pas d'avoir eut cette expérience avec toi. Tu es comme je le voulais. Mon fils, ma bataille, ma fierté. Ce petit bout d'homme que j'aimerai jusqu'à la fin de ma vie, peut importe les bêtises que tu feras. Peu importe les épreuves que l'ont traversera.
Je t'aime, et c'est comme ça..


[Sur cette photo, tu avais 1 jour de vie, et déjà, tu étais tellement beau]

1 commentaire: